dimanche 2 octobre 2011

UNE REPRISE FRAPPEE DINGO

Mardi 20 septembre 2011 après plusieurs jours de repos et quelques légers footings, retour à l'entraînement.
L'idée d'une préparation spécifique, orientée Frappadingue est de mise à l'approche de cette fête. Sous l'impulsion de Pascal qui a préparé le parcours, nous décollons accompagnés de Mickael et Stéphane.
Petit échauffement jusqu'à la forêt et les choses sérieuses commencent. Tout y passe, du passage dans les ronces, en passant par les rus,
les failles rambollitaines,
les passages étroits et humides,
ainsi que des obstacles quasi improbables.
Après cette séance, rien de mieux qu'un peu de plat pour détendre les jambes me dis-je. C'était sans compter la proposition de Stéphane. "Je connais quelques côtes autour de Clairefontaine, on y va?"
Beeen disons que vu l'heure.... Trop tard les 3 lascars ont déjà pris la direction des butes. Et une, et deux, et trois et... j'arrête de les compter. Il fait nuit, frais et l'envie de rentrer nous anime enfin. Mickael nous annonce 45 minutes pour rentrer. Le rythme est soutenu et je sens que les Vosges sont encore présentes dans mes jambes. Ça tire.
Plus le temps passe et plus je m'aperçois que le timing avancé Mister M est obsolète. C'est ça les jeunes, aucune notion du temps! Pfff.
Bref, après un total de 2h15 de sortie et plus de 20 bornes, le stade fait enfin son apparition. Pour une reprise, ça c'est une reprise!
On remet ça quand?

mercredi 14 septembre 2011

L'INFERNAL TRAIL DES VOSGES 2011. LA COURSE

0h00 samedi 10 septembre 2011, les 140 coureurs du 1er ultra trail des Vosges sont dans le sas de départ. Je suis prêt, les jambes trépignent, la concentration est à son top, la température est bonne,le coeur tambourine aux premières fusées qui illuminent le ciel. Dans quelques instants, après le feu d'artifice tiré en notre honneur, la libération des illuminés des vosges...
Je crois que ça y est, les coureurs décomptent, 5,4,3,2,1 c'est parti. L'épiderme se dresse, l'odeur de la poudre, les applaudissements des bénévoles et supporters nous transcendent...les jambes sont légères, je cours sur les 2 kilomètres de plat histoire de lâcher la pression. Première montée et les sous bois sont déjà là. On entend des cloches retentir, des cris d'encouragement et ça pendant près d'une heure. INCROYABLE! Les bénévoles sont partout pour nous booster et faire de ce trail une fête.
Très vite je m'aperçois que cet Utra est dans le pur esprit Trail. Des montées ENOOORMES, des descentes très techniques. Heureusement les jambes répondent. Après plus de deux heures le premier ravitaillement pointe son nez. Petit arrêt histoire de remplir les gourdes, et c'est reparti. La nuit va s'écouler tranquillement au gré des difficultés. Je me sens bien, à tel point que je zappe un arrêt. Le jour est maintenant levé, mais pas les filles ( la vache,je sens que vais me faire des copines sur ce coup là)...
Encore quelques grimpettes,
 de l'escalade, si si, regardez où est la balise, tout en haut!
et c'est enfin l'heure du petit déjeuner.
47ème kilomètre. Soupe chaude, pâtes et gâteau. Miam, ça fait du bien. Je jette un oeil au chrono et là stupéfaction, j ai 1h30 d'avance sur mes prévisons! oula il va falloir que je me calme, moi qui ai l'impression d y aller cool.
Je redécolle le sourire aux lévres. Pas pour longtemps car une descente très raide et glissante fait son apparition. Je manque par deux fois de me gameller. ouf c est passé, mais j'y laisse des fibres musculaires!
Je me régale des paysage que m'offre les Vosges
Petit à petit la fatigue se fait ressentir, je gère tranquillement.
La fin de matinée voit le thermomètre grimper en flèche. Il me tarde d'arriver à la base de vie pour me reposer un peu et me changer. Une petite photo sur les hauteurs vosgiennes
Les 4 kil me séparant du ravito me semblent interminables. 14 heures de course et 74 ème km. Enfin une vraie pause! Douche, repas chaud,vêtements secs. Je récupère mes bâton que je n'avais pas pris pour la première partie. 30minutes d'arrêt et presque 2 heures d'avance sur le timing.
L'après midi se fait sous un soleil de plomb et des températures quasi caniculaire. Je me force à boire, pour ne pas me déshydrater. Le jambes deviennent lourdes, des crampes viennent me chatouiller. Je n'arrive plus à courir dans les descentes et les quadriceps sont douloureux. Les kilomètres semblent devenir de plus en plus en plus longs. J'ai l'impression d'avoir laissé le véloce Marc-O au dernier arrêt!
Je me motive tant que je peux. Le profil du terrain est toujours aussi accidenté, les pieds sont trempés par les différents marécages et autres mousses gorgées d'eau, les effets de la chaleurs s'ajoutent aux douleurs. Le moral n'est pas au beau fixe. Je marche où plutôt j'erre dans ces forêts de sapins. Les heures passent plus vite que les kilomètres. La descente vers Rupt est interminable et douloureuse, mais je sais que kinés et podologues seront au ravitaillement. 20h. J'arrive à la base de vie n°2 en marchant comme je peux car les ampoules sont nombreuses. 95ème kilomètre, je me fais masser puis soigner les pieds. Je me change. Le moral n'y est pas, la lucidité non plus. Les SUPER BÉNÉVOLES essaient de me booster. Je doute, je tourne en rond essayant de chasser les mauvaises pensées. Je remets mon sac sur le dos, prend mes bâtons, repars. Quelques mètres plus loin je rebrousse chemin. Je m'assoie quelques minutes essayant de réfléchir à la situation... encore 60 kilomètres à faire dans la souffrance, les pieds truffés d'ampoules et les muscles cramés.
Ma décision est prise. Je me dirige vers le pc course, dégrafe mon dossard et le pose sur la table comme on dépose les armes, presque soulagé.
Fin de l'aventure vosgienne avec un bilan malgré tout positif. Une distance de 95 kilomètres que je n avais encore jamais couverte, des temps de passage nettement améliorés par rapport aux différents trails que j'ai couru, la découverte d'une épreuve exceptionnelle tant au niveau de l'ambiance que du balisage et du parcours...
Vivement la prochaine course.

mardi 13 septembre 2011

L'INFERNAL TRAIL DES VOSGES 2011. LA PREPA.

Arrivé vendredi sur le stade des perrey à Saint Nabord dans les les Vosges, j'installe en fin de matinée ma tente pour pouvoir me reposer avant le départ tardif de la course.
Un petit repas à base de délicieuses pâtes préparées par BIBI, suivi d'une petite sieste... Enfin si je trouve de la place pour dormir!
Quelques étirements, un café et direction le chapiteau pour récupérer dossard et jolis cadeaux.
Qui n'a jamais rêvé de porter un tee shirt aussi flash que celui là?
Nooon vous n'avez pas des visions! C'est bien une agrafeuse avec son lot d'agrafes! peut être pour accrocher le premier? Trève de plaisanterie, la société Rapid Agrafage a une usine à proximité et en plus elle est un des sponsor de la course.
Il ne me reste plus qu'à déposer mes sacs pour les bases de vie et je pourrai aller me recoucher.
J'aime bien les journées comme ça... Tranquilllllllleeeeeeee.

jeudi 8 septembre 2011

L'INFERNAL TRAIL DES VOSGES

Après la déception du GRP, direction les Vosges pour me refaire une santé. Point de thalasso ni de gastronomie, juste L'infernal trail des Vosges et ses verts massifs.

Waouuu! Rien que le nom fait flipper.
Départ le samedi 0H00 et un retour le le dimanche au plus tard 18h!
150km et 7500m de dénivelé positif. Cool c'est moins que dans les pyrénées.
Cette fois j'ai prévu les médoc en cas de migraine, YAPLUKA.
J'ai révisé la carte du parcours, trouvé tous les ravitos, je crois que je vais me régaler. Certains disent même qu il y aura des bonbons des Vosges!
Bon ben je vais prendre ma voiture et y aller...

lundi 5 septembre 2011

QBRC VIROFLAY

A la veille de la rentrée scolaire, rien de mieux que de sécher l'entrainement! Henry, Pat l'af et moi sommes au départ en ce Dimanche 04 septembre 2011 de la QBRC (Quelques Bonnes Raisons de Courir) à Viroflay. Une petite course nature de 20km et 400m de D+.
Une tite photo avant le départ. Vous aurez reconu de gauche à droite Marc-O, Arnaud dit Nono pour les intimes, Henry et Pat l'Af.

Bon ben c'est parti. A donf pour Henry et cool cool pour Pat et moi qui avons la semaine prochaine des objectifs à tenir. (marathon du médoc pour l'un et infernal trail des Vosges pour l'autre).
Première réaction dés le premier kil: 'Ca monte quand même hein!
3,4 kilomètres de passés et un invité surprise se joint à notre balade, arborant un joli tee shirt vert...
Et oui Fréd en personne. Il va tellement vite que l'objectif n'a même pas le temps de faire le point! Du coup on papote, on papote,on fait la pose,
quand soudain, plus de Pat derrière nous!?!? Inquiétude, interrogation, que fait il?
Verdict. Un beau gadin vu la terre qui recouvre son corps, à moins qu'il ne soit allé remuer la terre à la recherche de quelques glands et vers histoire de s'alimenter un peu car il a faim le Pat, il est à jeun! Par décence point de photo de sa carrosserie toute abimée, il vous montrera ça à l'entrainement.
Je vous passe également ses ablutions au ravit'eau du 15ème. On fini tranquillou ce parcours très sympa sous les encouragements d'Henry qui nous attend déjà depuis un moment.
Et bien sur à l'arrivée, la petite mousse...
Henry termine 4ème de sa catégorie en 1h27, et nous en 1h46, donc comme on a couru plus longtemps c'est double bière! A la vôtre

mardi 30 août 2011

UN PETIT TOUR ET PUIS S'EN VA

A la veille de mon départ pour mes vertes forêts, je n'ai pas résisté à une dernière sortie dans les montagnes pyrénéennes. Je voulais aussi tester si l'altitude avait une quelconque incidence sur les céphalées passées.
Lundi 29 août 2011 7h, je zippe mon coupe vent et c'est parti. Cap 2500m. Je ne compte pas me ménager, il faut que je sache.
Première côte à fond les ballons.
Les premiers rayons du soleil caressent ma nuque, je tombe la veste et continue l'ascension.
Pas un chat à cette heure, juste quelques vaches et quelques moutons,
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'ici quand ça grimpe, on en a pour un moment. 1h20 plus tard, j'arrive au col du Portet
Je scrute autour de moi,pour trouver une bosse me permettant d'aller encore plus haut. Yeees! en voilà une où trône l'arrivée d'un télésiège. J'aperçois deux rapaces qui tournoient au dessus de moi (bonne chance pour les voir sur la photo).
Je ne traîne pas, le vent est froid et je commence à me les geler. Je me jette dans la descente, rejoindre un restaurant d'altitude hélas fermé. Pas de café, tant pis pour moi.
Coucou la marmotte.
Il est bientôt temps de renter. Je prolonge avec deux raidillons et au bercail.
Je lâche les freins dans la descente histoire de me faire plaisir, et me voilà arrivé.
3h30 de sortie et pas l'ombre d'une douleur... Je crois que le prochain ultra, je gérerai l'avant course différemment. Vivement le prochain ultra.

dimanche 28 août 2011

UN ULTRA COURT

Tout avait pourtant bien commencé. Une nuit bof, enfin comme les années passées, mélange de sommeil et de réveil. Un petit déj au calme. Une préparation tranquille.
La petite photo du trailer bien frais avant son départ pour les monts.
Allez hop direction le départ, 20 minutes de marche pépère histoire de bien se détendre et de faire partir se petit fond de mal de tête que les appartements archis secs vous donnent.
Ca y est, les trailers sont là. Les visages sont à la fois souriants et tendus. Les yeux pétilles.
Un petit bip pour activer la puce et le compte à rebours est annoncé.
5,4,3,2,1, bonne course à tous crie le speaker. Les frissons parcours tous le corps, la pression s'évacue, les applaudissements me boost. Je coure un petit kil avant la première montée, après je relâche.
Je grimpe bien, malgré des jambes encore un peu raides.
Passage au dessus de Soulan puis la grosse ascension des pistes de la station direction le col du portet. Je me cale derrière quelques vieux briscards, histoire de ne pas me laisser emporter par l'euphorie. La montée se fait bien, les muscles sont maintenant bien chauds. Juste ce mal de tête qui ne passe pas et qui augmente avec l'effort. Le prochain ravito, où je ne devais pas m'arrêter, je me colle deux dafalgan pour que çà passe.
Réajustage du laçage avant la descente sur le restaurant chez Merlan. Je me laisse gentiment emporté par la pente. Premier pointage, je suis bien. Je saute sur le pompier de service, qui me donne ma potion tant attendue. Un verre d'eau et j'avale les précieux cachets.Je ferai le point à Artigues.
Je repars. une petite montée juste après le ravito, histoire de vous rappeler qu'ici ça monte. Passage au dessus du lac de l'Oule,
puis de Bastan,
Les efforts accentuent la douleur, plus le temps passe et plus ça tape.
Le col de Bastanet (2500m) pointe son nez,
la pluie s'invite et quelques flocons de neige fondue font leur apparition. Le passage du col est vécu comme un calvaire tant l'étau se resserre sur mes tempes. Les dix kilomètres qui me séparent du ravitaillement seront interminables.
Atrigues, enfin! Je file à l'infirmerie, m'allonge et sans aucune hésitation je rend mon dossard. Fin de l'aventure pyrénéenne après 30km et 5h de course.
Olivier me raccompagne, direction le lit, seul lieu dont je rêve à cet instant.
La déception est grande, il me faudra remettre ce challenge une autre fois.
Je n'ai pas dit mon dernier mot...

jeudi 25 août 2011

GRAND RAID DES PYRENEES J-1

Aujourd'hui aurait dû être une journée de repos. Que nenni!  10h Retrait du dossard sous un chapiteau bien chaud! 32°
Ca va j'ai toujours le même numéro...
Après avoir papoté avec quelques coureurs rencontrés sur divers trails direction la maison pour un bon repas à base de féculents.
Une petite sieste après? Et bien non, il fallait encore préparer les barres énergétiques sucrées et salées (Hier j'aurai pas dû faire balneo à la place).
Promis je vous donnerai la recette... Que des bonnes choses, patates, amandes, purée de cacahuètes...miam.
Et avec ça? Un petit cake.
J'aurai peut être dû prévoir des porteurs pour cette course! Ca va peser...
Il ne me reste plus qu'à amener mes sacs pour les bases de vie de Villelongue (km72) et Esquièze (km118).
Il est temps pour moi d'avaler un bon repas et de me reposer avant le départ demain matin 7h.
Et oui je gagne 2 heures de sommeil car les orages annoncés font reculer le départ.
Merci à tous pour vos encouragements.
Petite info, le suivi Gps ne se fera pas en continu mais uniquement au passage de chaque checkpoint sur le site Suivi coureurs GRP160 Dossard 805
Bonne course à MANU inscrit sur le même parcours que moi, à Olivier (dit La Rumeur) inscrit sur le GRP 80 et à Henry qui va gravir les pentes des Alpes sur l'UTMB
La suite à mon retour...

mercredi 24 août 2011

GRAND RAID DES PYRENEES J-2

A J-2 la tête est à la course. Préparation des boissons et de l'alimentation occupe la journée. Les trailers sont partout dans le village, ils errent, se scrutent, papotent, exhibent leurs tee-shirts des courses passées comme des trophées...
Le temps est couvert, d'où une légère inquiétude quant à la météo du jour J? Chacun y va de sont site, de sa grenouille pour prédire l'avenir. Une chose est sûre, sauf maladie ou blessure, ils seront tous sur la ligne de départ.
Demain la pression montera d'un cran, lors de la remise des dossards. J'ai découvert mon numéro sur le site du GRP.
Je porterai le chiffre suivant: 805
Vous pourrez suivre ma progression sur le site GEOFP course GRP160.
A J-2 tout est encore possible...

BOISSON ENERGETIQUE LONGUE DUREE

Ce matin, il est temps de préparer les sachets pour ma boisson énergétique. Un sachet par litre d'eau soit 13 paquets à répartir entre le sac et les bases de vie.
Facile à préparer, j'ai trouvé la recette sur le site d'Alain Roche que j'avais rencontré lors du Restonica trail.
J'ai légèrement modifié la recette de base en y incorporant du miel.
Ingrédients:
50g de fructose
30g de Caloreen (maltodextrine vendue en pharmatie)
1 fond cuillère à café de sel
1 cuillère à café bombée d'Acérola (Vitamine C)
1 cuillère à café de miel
1 cuillère à café d'ACM 20 (protéine ramifiée) Ajouté uniquement pour l'ultra
Allez hop au boulot...
Ben oui les enfants au travail, papa il doit se reposer...
Une fois les sachets bien fermés, direction la sieste. Il reste encore les barres et un cake à préparer.

lundi 22 août 2011

LE REVEIL

Ce matin, à peine éveillé, mon premier réflexe fût de tester mes muscles. Il est pas maboule le garçon??? Cette fois je crois ça y est, je viens de passer en mode 'ULTRA'. Une sorte d'état, ou plus rien n'existe sauf la course. Je pense, je mange, je dors ULTRA!
Mon second réflexe fût de me faire couler un café et de le boire en lisant devinez quoi? Le road book du GRP!
Et là, une sorte d'effroi me saisi. Plus je feuillette et plus je reprend conscience de la difficulté du parcours. J'imagine, chaque montée, chaque pas, chaque ravito, le matériel, la fatigue, le temps...
Alerte générale, Marc-O va devenir exécrable. La famille est prévenue, je n'aurai que de brefs moments de lucidité.
Après quelques ablutions, mon troisième réflexe fût, je vous donne en mille.... Direction Intersport pour acheter les derniers petits éléments manquants à mon paquetage.
Au final les courbatures me direz vous? Juste des petites douleurs aux quadriceps.
Yeeees! Même pas mal!

LES PYRENEES, ENFIN!

Arrivé samedi sous une canicule éprouvante, me voilà au pied de ces montagnes pyrénéennes. Un mélange d'euphorie et peur me gagne. Il faut faire tomber la pression. Quoi de mieux que de chausser ses baskets. C'est parti, dimanche 20 8h, en compagnie d'Olivier, nous nous préparons à une sortie sur les pentes abruptes de Soulan. Alt 1400.
Les jambes trépignent. Départ, juste derrière l'église.
La première montée nous fait grimper le palpitant. Au fur et à mesure que l'on progresse, l'altitude nous fait sentir sa présence. Les sensations sont différentes et le corps semble avoir besoin de plus de temps pour s'adapter, à moins que ça ne soit le manque de grimpette.
Le paysage est renversant. si si! Bouli en perd l'équilibre!
Après une heure la pause milka s'impose. Il ne faudrait pas que l'on puise trop dans nos réserves!
2 heures plus tard nous arrivons à 2400m, avec un petit sprint pour finir, histoire de ce mettre en confiance.
Bien, il ne reste qu'à descendre. Dabord tranquillou, puis la pente nous entraine dans une accélération presque incontrolée!!! ola, ola ola! on va calmer les chevaux à la recherche de la descente la plus écomique.
Tout y passe, de la foulée slalom, à la foulée de géant en passant par la foulée de cabri pour au final à en arriver à cette phrase pleine de bon sens: ON VERRA BIEN.
Bref, une bonne sortie de 2h50 qui nous aura permis de tester nos jambes, nous acclimater doucement à la montagne et sourtout nous donner la niaque.
Verdict des courbatures demain.

jeudi 18 août 2011

FIN DE PREPARATION

Ce week end, les deux dernières sorties longues de cette préparation au Grand Raid des Pyrénées ont vécu.
Samedi 13 matin, 3H30 de balade avec sac à dos chargé à bloc et 26 km parcouru, contre 28 kil en 3h dimanche 14 même équipement. Le moral est assez bon même si le plan d'entrainement que je m étais fixé n'a pas été suivi comme je l'aurai souhaité (tout juste75% effectué).
Les Vaux de Cernay n'ont plus de secrets pour moi désormais.
Ru des Vaux
Etang du moulin des Roches
Garnes
Je ne pouvais pas vous priver des hautes fougères qui me font passer pour un Minimoys...
ainsi que les rochers aux formes préhistoriques.... Waouuu trop flippant, un dino...
Bon ben avec tout ça si je suis pas prêt, je pourrai toujours faire un book sur la région...
Allez, encore une ou deux petites sorties mardi et mercredi, puis direction les grands espaces pyrénéens.
La pression monte, monte, monte....