mercredi 9 octobre 2013

TRIATHLON PROMO DE RAMBOUILLET 06/10/2013

Me voilà en ce dimanche matin 8h sur le parking de la piscine des Fontaines pour effectuer  mon premier Triathlon (450m de natation, 17km de vélo, 5km de càp). Tout d'abord perception du dossard remis par de gentilles organisatrices du Club de Rambouillet Olympique. Ouverture de l'enveloppe contenant le précieux sésame, et là waou. 2 dossards (1 pour la course à pied et 1 pour le vélo), une plaque numérotée à fixer sur le vélo et 1 bonnet de bain numéroté! Alors là ça y est j'y suis, il va vraiment falloir que je me préoccupe des différentes étapes de cette compét. Direction le parc à vélo pour déposer mes affaires et commencer à glaner des renseignements. L'épreuve de natation débute à 9h30 pour les premières puis par vague de 5 nageurs toutes les 1 minute 30. Euuuh et moi je commence quand? Première mauvaise nouvelle à la lecture du tableau, je pars 48minutes après le 1er départ!!! Qu'à cela ne tienne, je vais avoir du temps pour me préparer. Je papote avec quelques concurents qui visiblement ne sont pas à leur premier coup d'essai. Après moultes tergiversations, je décide avec quels vêtements partir pour le vélo et la course à pied, les petits gels dans les chaussures pour ne pas oublier de les prendre, les lunettes dans le casque.... Le speacker annonce '9h15 fermeture du parc vélo'! Seconde mauvaise nouvelle, il reste 10 minutes et je ne suis pas du tout prêt. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche... Panique. Mais où se change-t-on pour la natation??? Je file voir Stéphanie, une athlète de mon club de trail, car c'est bien connu, les filles savent toujours tout. La réponse est sans appelle 'ben non, et toi?'. L'effervescence autour de nous ne laisse plus de place au doute, la cabine c'est le parc à vélo. Déshabillage ultra rapide et hop direction la piscine et le tout pieds nus et en maillot de bain (imaginez le contraste, 12°, temps gris, nous en petite tenue et les spectateurs en polaire bien couverts!?!? Hallucinant). L'attente du départ est un peu longue malgré l'euphorie de la nouveauté .Quelques encouragements à Stéphanie et bientôt mon numéro de dossard est appelé. Enfin je me dirige vers la chambre d'appel puis les commissaires.' Départ dans une minute' crie la Directrice des opérations. Je me mets à l'eau, m'équipe de mon bonnet rouge et blanc et de mes lunettes. Départ dans 15 secondes. La pression monte en voyant tous les concurrents de ma ligne en crawl. TOP. Je m'élance comme un malade dans la seule nage que je maitrise la brasse! Je double tout de suite un nageur, j'ai une pêche d'enfer! 50m plus loin l'asphyxie n'est pas loin. Une tasse, puis deux. Je toussote et reprend difficilement mes mouvements, je ralenti nettement pour récupérer puis longueur après longueur je trouve un rythme malgré les coups de pied où de bras des athlétiques camarades de baignade. 10 minutes plus tard je viens à bout des 450m de natation essoufflé mais content. Je file à fond les ballons récupérer mon vélo. Dans la précipitation de l'habillage, je fait tomber mon casque et mes lunettes que j'avais soigneusement rangé, j'enfile short et tee-shirt puis arrive le tour des chaussettes. Pieds mouillés et pleins de graviers... un vrai régal! Enfin je décroche mon vélo et je pars en petites foulées en direction du départ cycle. Les cales sous les chaussures de vélo transforment les 100m de course en patinage artistique! Mémorable.
Bref, une fois sur le vélo j'envoie tout ce que je peux et rattrape quelques cyclistes qui sont déjà à la peine. Je suis au taquet, nez dans le guidon, j'ai l'impression d'être le plus rapide... Je suis très vite calmé par des triathlètes qui me dépassent à des vitesses subsoniques!!! Pas grave je ne lâche pas mais je reste prudent car il restera encore à courir après ça... J'arrive à fond, descends du vélo et file vers le parc à vélo en mode Candéloro. Dernière transition beaucoup plus rapide que la précédente. Le premier kilomètre est un peu difficile mais les jambes se délient assez bien. Je grignotte quelques places sans me mettre dans le rouge et gère jusqu'au bout.
Ca y est plus que quelques mètres sous les encouragements de Stéph et Mickael. Le sourire aux lèvres, il ne me reste plus qu'à me restaurer, m'habiller et attendre les résultats... 116 ème en 1h13'31'' avec d'énormes progés à faire en natation et sur les transitions car plus de 5minutes pour passer de la nage au vélo je suis pas loin des derniers! Les résultats
EMBRUN TU ES LOIIIIIN.....

mardi 29 mai 2012

LES GENDARMES ET LES VOLEURS DE TEMPS 2012

Dimanche 27 mai 2012 8h30, les gendarmes contiennent les quelques 800 coureurs affamés de côtes et de terre.
Le grand trail du limousin avec ses 65km et 2200 D+, devrait en contenter plus d'un. A commencer par Olivier et moi, frais comme des gardons! Bon ça se voit pas trop sur les photos vu les tronches que l on tire!!!
Ouistiti... Bon tant pis...
Yannic et Frédéric sont aussi de la partoche.
C'est parti! Les cavaliers s'élancent au coup de feu, suivi d'une nuée de bipèdes multicolores. Un petit tour dans la prairie, pour saluer le public(Coucou Patricia!)
Le kéké qui fait coucou entre les deux speackers, c'est...
et nous nous enfonçons dans la forêt Ambazacoise. Le début de course est plutôt cool, permettant ainsi de chauffer tranquillement le moteur. Après l'effervescence du départ, je lève tranquillement le pied pour retrouver un rythme un peu moins soutenu. 8ème kilomètre les premières vraies difficultés pointent leur nez. Ça grimpe sec, mais ça passe! Waou! A peine une heure au 10ème kil! Les limousines n en reviennent pas!
Les traversés de villages et bourgs se succèdent,
alternant avec quelques passages forestiers bienvenues. Et oui, il faut compter avec le soleil qui, au fil des heures fait grimper la température et chauffer nos diesels.
Aux alentours du 30ème km, des défaillances commencent à apparaître. Mes barres énergétiques ne passent plus. L'hydratation est difficile, la lassitude des produits est à son comble... Je gère tant bien que mal jusqu'au ravitaillement suivant dix kilomètres plus loin. C'est long... mais à la clé peut être de quoi repartir?
Le tracé quant à lui reste attractif, et les coureurs que je rattrape semblent atteints du même mal.
Enfin le stand glucides et ses dynamiques bénévoles. Et 1 et 2 et 3 coca suivi de délicieux TUC bien salés. Je récupère quelques fruits et je repars. Très vite, l'exigence du terrain et le cagnard vont me rappeler à l'ordre. Les brefs instants de recharge vont disparaître après quelques difficultés...
Plus le temps passe et plus ma forme diminue. Un sursaut de lucidité me fait stopper à quelques mètres du panneau 50KM. Je vous laisse imaginer les idées qui me passent par la tête. Je demande à un gendarme à combien de bornes se trouve le prochain ravito? 2km environs. Je redémarre et on verra là bas...
A nouveau rasades de coca, petite pause et grignotage en tous genres. Plus que 12km, je ne peux pas m arrêter là. Les sms d'encouragement crépitent, je laisse mes objectifs de chrono dans ma poche et je reprends le chemin, tantôt en courant tantôt en marchant. les deux derniers kilomètres vont être dantesques! Tout d'abords une longue côte raide suivi d une belle descente caillouteuse au centre de laquelle coule un ruisseau et pour finir, dans une ambiance de folies digne d'une arrivée du tour de France en haut de l'alpe d'huez, l'ascension des 41 marches de La Chapelle et son public en transe! E N O R M E! Même plus mal. Ça y est l'arche d'arrivée fait son apparition, je jette mes dernières forces (c'est bizarre il en reste encore!) pour franchir la ligne. Enfin! 8h44 pour venir à bout de ce parcours exigeant qui aura recalé plus d une âme.
Frédéric et Yannic terminent respectivement en 6h00 et 7h57! Ils sont balèses mes potes non?
Il ne me reste plus qu'à retrouver Olivier, qui lui a terminé en 8h01! Chauffeur, à la maison... j'ai trop mâââl

mardi 15 mai 2012

TRANSBAIE 2012

Tout a commencé le samedi 12 mai 2012 avec les retrouvailles d'une trentaine d'athlétes rambolitains sur le parking du stade! Et oui, c'est le grand jour de la sortie annuelle de mon club d'athlé. Direction Abbeville pour se préparer à la grande fête du sport en baie de Somme. Après 2h30 de route, la perception des chambres suivie d'une petite sieste, il est temps d'aller se restaurer. Menu diététique bien entendu!
Merci pour la photo F...
On est quand même en Picardie, la bière se boit comme de l'eau... bref après moults plats, des blagues à gogo (merci Président!) et une balade nocturne, il est temps d'aller au dodo...
Dimanche 13 mai, me voilà à Saint Valéry sur Somme, la tête un peu brumeuse, pour participer à la Transbaie.
Il règne une atmosphère des plus festive dans la zone de départ. Malgré les 30 minutes à attendre le coup de feu, les 7000 coureurs aglutinés s'occupent en chantant, dansant ou bien plus simplement en s'arrosant. Ils sont blagueurs ces sportifs!
C'est parti. Il me faudra encore piétiner 2 minutes avant de franchir la ligne de départ. Enfin, les jambes peuvent se dégourdir. Je slalome, pour me frayer un chemin vers l'avant de la course où l'espace est moins restreint. Durant les 4 premiers kilomètres en ville, la foule nous acclame tels les coureurs du tour de France, le palpitant monte en flèche et la foulée s'allonge. Il faut en profiter car l'entrée dans la baie va vite calmer mes ardeurs. Sable, vase, boue, vent, trous d'eau... vont m'accompagner pendant presque toute la course. Un vrai régal! Le Crotoy n'est pas encore en vu que déjà les premiers sont sur le retour. J'en profite pour encourager, les 'Rapides du club' même si certains n'ont pas l'air d'être au taquet!!!:-)))
Petit arrêt au ravito du Crotoy et, même punition, retour dans la vase par quasiment le même chemin bien piétiné... Mmmmm, ça glisse plus. Etonnamment, j'ai encore la pêche! j'allonge un poil plus (faut pas abuser non plus)pour regagner un tantinet plus rapidement la berge de Saint Valéry. Je plonge une dernière fois les mains dans la vase pour sortir de la baie et retrouver un sol plus ferme. Je lâche mes dernières forces(quoique...) dans cette dernière partie de course. 1h28 pour 17km de plaisir!
Allez hop, une petite douche au cul du tracteur,
et la photo souvenir avec le train à vapeur de la baie de Somme...
Bon ben, c'est pas tout ça, mais il est temps de rentrer...

mardi 1 mai 2012

TRAIL DU TACOT BRIARD 2012

C'est sous une pluie battante que dimanche 30 avril, j'ai pris le départ du Trail du Tacot Briard. Comme d'hab, Olivier est de la partie prêt à avaler les 30 km et quelques 500D+. J'ai aussi enrôlé Ludo, qui s'est réveillé un matin en se disant 'Tient si je faisait le marathon du médoc!', alors histoire de lui faire ressentir les sensations des kilomètres qui s'enchaînent je l'ai poussé à faire le 15km.
9h30 nous quittons la tente qui nous abritait pour rejoindre le départ quelques mètres plus loin sous des trombes d'eau, mais quand on aime le trail on y va avec le sourire!
C'est parti, quelques mètres de goudron et schpolp, splash, la gadoue nous acceuille. Premier réflexe, éviter les flaques et prendre l'herbe, mais là, même les bas cotés sont imbibés alors... en avant toute et droit devant, il est loin le temps où l'on m'interdisait de sauter dans les flaques.
Olivier freine ma fougue du premier kilomètre pour atteindre une vitesse de croisière plus raisonnable. C'est qu'il commence à me connaître le bougre! La première montée s'avale plutôt bien malgré l'accroche délicate, la descente en revanche se fera tout en glissade, entre ruissellement et sol méga glissant!
Ça promet! Une belle ligne droite aux alentours du 5ème kilomètre me permet de relancer un peu, quand soudain un nuage de coureurs me fait face. Olivier en fait parti et m'annonce que nous nous sommes égarés! demi tour à la recherche de la rubalise oubliée... Enfin la voilà, petit détours d'1.5km et reprise du parcours avec une très belle côte dont certaines parties sont quasi impraticables en courant, et ça m'arrange bien car je manque de vélocité dans ce domaine. 10h30.La pluie cesse laissant place à des bourrasques de vent.
15ème kilomètre, retour au point de départ pour le ravito de mi-course et entame de la seconde boucle. Après le réconfort, l'effort avec histoire de finir ma barre de céréale une longue montée menant à nouveau sur des terres hostiles. Les kilomètres s'accumulent moins vite que la fatigue, à 10km de l'arrivée les douleurs aux ischios s'accentuent, moi qui voulait me faire un petit trail tranquillou c'est raté. Je m'accroche à quelques coureurs et grignotte quelques places en ne succombant pas à l'envie de marcher. 'Arrivée 5km' annonce un panneau en pleine forêt. Ça sent bon! c'était sans compter sur une fin de tracé très technique avec en prime traversée de rivières et singles tout en dérapage.
Après une ultime ascension et un bon bain de boue, j'allonge ma foulée dans la descente qui mène à l'arrivée. Ça y est, j'en termine avec ce parcours rendu difficile par les intempéries. Olivier et Ludo m'accueillent tel un vainqueur. Ils sont cool les copains quand même!
Bon ben du coup, résultat pour 31,5km je mets 3h24 contre 3h13 pour Olivier. Quant à Ludo qui a bien galéré pour son premier trail de 15km, il faut dire qu'il a couru avec des chaussures de route quasi lissent (ils ont peur de rien les jeunes!!!), il termine en 2h01 et semble toujours vouloir faire son marathon. A suivre...

mercredi 4 avril 2012

TRAIL DU JOSAS 2012

On prend les mêmes et on recommence. Dimanche 01 avril 2012 me voilà à Jouy-en-josas en compagnie d'Olivier, non pas pour profiter des rayons du soleil mais pour prendre le départ du Trail du Josas.
Initialement prévu à 9h, le départ est donné 20 minutes plus tard nous laissant ainsi profiter de la fraîcheur matinale...Dur dur pour un frileux! Devinez lequel des deux?
Allez hop c'est parti, à l'assaut des 35 km et quelques 600m de dénivelé positif. Le premier kilomètre est tout d'abord en descente suivi d'un plat ce qui est idéal pour affoler le chrono. Je me sens déjà pousser des ailes! Le parcours est agréable, alternant étangs, bois, bourgades, singles... bref de quoi s'amuser.
Déjà le 10ème kilomètre et son ravito que je passe sans arrêt puisque j'ai chargé de sac à dos de victuailles maison. La Rumeur parti tranquille me rejoint. Nous échangeons quelques mots puis il disparaît dans la verdure versaillaise.
Je retrouve quelques traces de l'ecotrail ainsi que de la  QBRC, laissant ainsi voguer quelques bon souvenirs.
Déjà le 15ème kil, avec son entrée dans les rues de Versailles pour retrouver d'autres parcelles de cette forêt en direction de Buc. Le passage de l'étang de la Geneste verra une brutale chute mon power, me rappelant que la récupération du trail des piqueurs n'était pas acquise. Qu'à cela ne tienne, je réduit ma vitesse à 10 bornes de l'arrivée et je profite du paysage le long de la Bièvre.
Petit bain de pieds dans cet affluent de la Seine,
Allez, allez, finies les ablutions, il faut sortir de l'eau...
et remonter sous l'acqueduc de Buc,
Ça commence à sentir bon, je retrouve les traces du début de parcours. Il est temps car les crampes se font sentir. Les derniers kilomètres se feront tant bien que mal mais comme à chaque fois l'arrivée sera la bienvenue. Olivier, qui poirote depuis déjà 12 minutes, m'encourage pour passer la ligne. Après 3h16'et 47'' de course, un coca, suivi d'une bonne fleur de houblon ça réconforte. La photo parle d'elle même sur mon état de fraîcheur... à moins que ce soit la bièèèèrrrrreeee...

mercredi 21 mars 2012

TRAIL DES PIQUEURS 2012

Saint Jean des Ollières (63) 5h du matin, sous une pluie battante, une cinquantaine d'amoureux du trail s'apprêtent à avaler les 71 km et 2900 D+ que compte le trail des piqueurs. Malgré le temps médiocre, le moral est au beau fixe. Emmitouflé dans ma veste imperméable, capuche serrée, je trépigne à l'annonce du départ imminent. Comme à chaque fois l'adrénaline fait son apparition aux premières notes de musique, les frissons, les picots, l'émotion tout y est. Le speaker commence le décompte est c'est parti pour une nouvelle aventure sur des terres inconnues. Quelques mètres de goudron et la gadoue s'invite, bien collante et glissante à souhait. 5 minutes de course et les pieds sont trempés, plus de questions à se poser, droit devant et en avant. 5ème kilomètre, le pic du Courdeloups avec son enchevêtrement de cailloux (Chaos basaltique comme ils disent dans le pays). Ascension bien raide, guidée par les torches des bénévoles dans une odeur de pétrole. Obligation de poser les mains pour ne pas tomber. Enfin la descente sur plusieurs kilomètres avec tout de même quelques belles bosses. Attention à ne pas aller trop vite, les villageois veillent!
Les kilomètres vont s'enchainer accompagnés de belles difficultés dont la montée du château de Montmorin 17ème kil.
L'arrivée au premier ravito 19ème, verra la fin des précipitations laissant place à des rafales de vent.
La traversée de la vallée du Madet, cassante au possible avec franchissements de rivières histoire de rafraîchir les pieds déjà bien glacés.
A mon grand étonnement, la sortie de cette vallée passant par la grimpette de 200m D+, ne laissera pas trop de traces! les 8 derniers kilomètres de cette première boucle se feront tranquillou entre footing et marche rapide, au gré des glissades et des chutes sans gravité! 38ème km retour dans le village pour une pause casse croûte et mise au sec. Petit check-up. Malgré le manque d'entraînement, l'envie est là et rien n'entamera ma détermination. Envolées les idées d'abandon, c'est reparti. Les organisateurs avaient prévenu, la seconde boucle sera très technique. A peine sorti du village, ça grimpe! Direction le pique de la Garde avec à nouveau son chaos basaltique suivi d'une escalade jusqu'à la Vierge protectrice.
Le power commence diminuer, les descentes glissantes en mode Candéloro laissent peu de place à la récupération. Technique de chez technique! Les difficultés ne vont cesser de s'enchaîner. 45ème montée d'Ischamp et ses 110m D+, suivi d'une autre pente technique.
Pierre, rencontré peu avant la fin de la première boucle, me rejoint et nous continuons ensemble le parcours. Heureusement car en gros, du 48ème jusqu'au ravito du 64ème kilomètre, ça ne sera que succession de pentes sevrèrent
et traversés plus ou moins acrobatiques de ruisseaux...
Le tout dans un cadre sauvage et magnifique.
Vidés par ces obstacles et les intempéries dont la grêle, nous abordons le dernier ravitaillement avec le sourire. Petit sandwich histoire de se remettre de nos émotions et on redémarre. Plus que 7 kilomètres! Coup d'oeil au chrono, et pour se booster davantage dernier objectif fixé, passer sous les 12h de courses. Tant bien que mal nous nous relançons entre marche et trottinage. Les organisateurs nous nous épargnerons rien puisque jusqu'au derniers kilomètre le parcours restera gratiné! Enfin au loin se dessine Le village, les douleurs s'oublient, le bitume nous permet d'allonger de quelques centimètres notre foulée bizaroide et nous franchissons main dans la main cette ligne d'arrivée tant attendue. 11h57 et 45secondes! Objectifs atteints: finisher et dans les temps! Yeees! Après une brève interview, direction le ravito. Nous nous congratulons Pierre et moi heureux de nous être motivés l'un et l'autre. Magie du trail, les mauvais moments se transforment en bons souvenirs et les nouvelles rencontres deviennent de vieilles connaissances...
Vivement le prochain ultra...

lundi 12 mars 2012

SEMI-MARATHON DE SAVIGNY SUR ORGE 2012

On prend les mêmes et on recommence... Dimanche 11 mars 2012, en compagnie de La Rumeur, me voilà au départ des 22ème foulées de Savigny sur Orge (91).
Un semi-marathon en deux boucles avec passage dans le stade municipal et visite de la zone pavillonnaire adjacente. Un vrai régal pour les habitués des espaces boisés et sauvages que nous sommes! 10h coup de feu, et c'est partiiiiiii comme d'hab à fond les ballons. Olivier s'envole doucement à des vitesses subsoniques pendant que moi, fidèle à mes habitudes, je m'ausculte, je gère, je réfléchi pour en arriver finalement à lever un peu le pied. Les premiers kilomètres sont plats et s'avalent gentillement avec même un faux plat descendant. Les SUPERS bénévoles bloquent les nombreuses rues que nous traversons et nous encouragent à chaque croisement, tout comme les riverains coincés par notre passage. Les temps de passages sont plutôt bons et la machine semble bien tourner puisque les petites pentes passent sans grande difficulté. La première boucle s'achève sous les applaudissements des accompagnants et les hurlements du speaker. Dynamisant tour de stade, et en avant pour le second tour. 13ème kilomètre l'enthousiasme commence perdre de sa vigueur, les faux plats pèsent un peu plus mais il faut tenir. 15ème je commence sérieusement à avoir les crocs et l'ami ravito est le bienvenu. Orange et sucre à l'arraché pour repartir de plus belle. 17ème, j'aperçois au loin une silhouette qui ne m'est pas inconnue! c'est lui? non? peut être? Ça m'étonne! c'est pas normal. J'essaie d'appuyer un peu plus sans grand succés et finalement au 18ème c'est bien lui, je retrouve La Rumeur en pleine galère. Des douleurs au genou droit le contraignent à trottiner. Je tente de le relancer mais sans succès. Je continue donc mon chemin vers le 19ème kil. La fin de parcours va se faire à la limite de l'hypo, 'ça m'apprendra à ne rien avaler'. A l' entrée du stade, je jette mes dernières forces boosté par le chrono qui n'a jamais été aussi bon.... Le sprint final et BIP... 1h35min et 19secondes! Il est content Marc-O! Il améliore d'1 minute son record perso de 2009! Olivier franchira la ligne en serrant les dents laissant certainement filer ses ambitions sur l'éco trail de paris dans 15jours...
La semaine prochaine direction le Puy Dôme pour de nouvelles aventures...

lundi 5 mars 2012

COURSE NATURE DES 3 PIGNONS 2012

Après une semaine intense de préparation (1h de course à pied) au pays du captain FEROS, Il était temps de retrouver le chemin de l'entrainement. Il faut dire qu'en Lot-et-Garonnais la table est bonne...
Sous la pression de La Rumeur, je m'inscris à la dernière minute à la course nature des trois pignons.
En ce dimanche 4 mars 2012, une foule de bipèdes s'aglutine au départ des 21km400 de cette épreuve. 9h30 c'est parti pour une balade en forêt. Je regarde s'envoler les rois du chrono tout en papotant avec quelques coureurs. Et de quoi parle t on avec les coureurs?.... de la course bien évidemment. Et là stupeur, un gars m'annonce que plus de la moitié du parcours est fait de sable fin et moelleux à souhait avec quelques grimpettes! On m'aurait menti! Ce n'est pas qu'un simple semi en fôret. Ca se confirme, le peloton se separe en deux de chaque coté du chemin, à la recherche de traces plus ou moins stables. Pour une fois les premiers kilomètres se passent bien. Je m'amuse à calculer mon temps au kil, au passage des bénévoles arborant autour de leur cou la distance qui nous sépare du départ (1.2km, 3,6km, 8,3km etc..). Quelques gouttes de pluie font leur apparition, après la première grosse montée du parcours. Je ne suis pas mécontent car le moteur chauffe et je commence à regretter les manches longues. Malgré le passage de super single, le sable commence à peser sur les jambes. 12ème kil, ascension en file indienne de La Bosse du parcours (20%!). Au fil du temps les ressources s'amenuisent faisant place aux regrets des mets succulants avalés les jours précédents... Promis, pour la 4ème fois de l'année, je me mets au Régime!!!
Les 2 derniers kilomètres se feront avec un sentiment étrange de recul tant les concurents me depassent...
Ca y est c'est fini. 1h44 pour boucler le parcours et en prime, assez de sable dans les chaussures pour jouer avec ma pelle et mon seau!
Je retrouve La Rumeur affalé dans son Jumpy: 'J'ai tout donné, je suis mort. 1h37! Il va falloir qu'on charge sérieusement!...'
Tu l'as dit Bouli...
Les résultats de la course nature des 3 pignons 2012

lundi 20 février 2012

SEMI-MARATHON DE BULLION 2012

Le choix des courses dans la région n'étant pas des plus abondant à cette époque, quoi de plus naturel que d'opter pour une valeur sûre. Le Semi Marathon de Bullion me parait être le plus indiqué: Distance adaptée aux entraînements actuels, proche de la maison et de surcroît bien fréquenté puisque voisins et membres du club de Rambouillet y participent! En ce dimanche 19 février 2012, la température est à peine au dessus de zéro, mais les 1200 coureurs de cette épreuve sont chauds comme la braise. 9h45 le coup de feu libére les furieux bipèdes avides de bitume.
Les 2 premiers kilomètres s'avalent sans peine mais très vite les jambes se font lourdes. Serai-je encore parti trop vite? 3ème kil je lutte tant que je peux, regardant s'éloigner devant moi Yannic, Sandrine, Véronique... Il faut que je me rende à l'évidence c'est pas mon jour. Je laisse le chrono de coté et me concentre sur les sensations. Je laisse filer un kilomètre histoire de changer de rythme et retrouver une vitesse plus soft. Le long faux plat vers La celle les bordes n'arrange rien. Je sais qu'au 8ème kilomètre mes enfants m'attendent, j'allonge la foulée, bombe le torse histoire de faire le beau... Oulalala il sont remontés à bloc 'allez papounet, allez papounet'. réconfort de très courte durée car la longue côte de la Villeneuve s'annonce juste derrière. Je ne lâche pas l'affaire et m'accroche à un groupe qui semble bien en forme. Je lutte mais la récompense au sommet est de taille puisque non content de trouver un ravito, je retrouve des bonnes sensations. Il est temps car je suis déjà au 11ème kilomètre. Les temps de passage s'améliorent durant la longue ligne droite menant à Clairefontaine. Le centre technique de football sonnera comme un nouveau départ pour moi. Je profite de la belle descente (14ème) pour grappiller quelques secondes et allonger ma foulée. En route vers le 16ème kilomètres et ses subsistances... 2 petits sucres et un peu d'eau pour aller au bout. Je remonte quelques coureurs à la peine, et cible des silhouettes lointaines pour me donner un objectif à rattraper. 19ème j'en remets une petite couche pour faire face au vent. 20 ème je ne réfléchi plus. Je sers les dents, j'allonge le plus possible ma foulée. Plus qu'un raidillon et c'est la descente vers l'arrivée. Ça y est l'arche est en vu, un petit sprint pour finir.Verdict : 1h38 minutes pour boucler le parcours, 293ème place et un petit de goût de manque d'entraînement...
Désormais le farniente n'a plus sa place, prochaine échéance 71km le 18 mars au Trail des Piqueurs.
Au boulot!

mardi 24 janvier 2012

ICE TRAIL 2012

C'est au fin fond du val d'oise, que l'Ice trail attendait les quelques 1700 coureurs avident de terre et d'efforts. En ce dimanche 22 janvier 2012, 4 rambollitains entâment leur saison sur le 30 kilomètres et 800 D+.
David, Marc-O, Jean-Luc et Yannic
Le départ est donné avec 15 minutes de retard. Heureusement qu'un rayon de soleil fait son apparition pour réchauffer nos corps d'athlète!
C'est parti. Le premier kil s'avale sans peine en slalomant entre les coureurs. La terre fait son apparition où plutôt la gadoue. Le train est bon malgré des jambes un peu lourdes.
Jean-Luc me rattrape est me glisse: ' Oula t'es parti vite Marc-O, non?'. Je m'interroge, je m'écoute...Non tout va bien! Pas le temps de lui répondre, il est déjà loin. Les jambes se décontractent, les sensations sont bonnes et le parcours agréable. Aux alentours du 8ème kilomètre, Yannic me rejoint. Nous papotons un peu tout en allant bon train, profitant du plat qui s'offre à nous sur cette partie de course. 12 ème kil, je relâche légèrement, laissant filer mon compagnon de route. J'avale une barre de céréales, histoire de me redonner un peu de courage. Les appuis sont difficiles à prendre dans cette boue omniprésente. Les 2 heures de courses ne sont pas loin, et je dépasse Yannic en pleine pause technique. Les montées font de plus en plus mal, et je peine à y trottiner. Ça sent la fatigue... Le 25ème kilomètre sonnera comme un coup d'arrêt à mes bonnes sensations. Même si je grignote quelques places en remontant des coureurs épuisés, je lutte pour garder un peu de vélocité. Même les descentes ne me sont plus agréables. Je regarde sans cesse ma montre, m'interrogeant sur la distance restant à parcourir. Je marche dans les côtes, j'allonge encore quelques foulées sur le plat. Un trailer m'annonce que nous avons parcouru quasiment 29 kilomètres. Enfin ça sent le bercail. Waou! un long faux plat s'invite! Cette fois c'est sur j'ai plus de jus. Je marche, je piétine, je me relance, je stop, je repars. Interminable ligne droite. Enfin du plat! En mode footing lent, je lutte pataugeant dans les flaques. Yeees, le goudron est de retour, et yannic aussi! Je m'accroche pour finir avec lui... Après 3 heure et 10 minutes de course, nous franchissons ensemble la ligne d'arrivée. David termine en 3h08 et Jean-Luc en 2h54! En forme le bougre!
Après une petite soupe et quelques verres de coca, direction la maison pour une petite sieste bien méritée.