mardi 29 mai 2012

LES GENDARMES ET LES VOLEURS DE TEMPS 2012

Dimanche 27 mai 2012 8h30, les gendarmes contiennent les quelques 800 coureurs affamés de côtes et de terre.
Le grand trail du limousin avec ses 65km et 2200 D+, devrait en contenter plus d'un. A commencer par Olivier et moi, frais comme des gardons! Bon ça se voit pas trop sur les photos vu les tronches que l on tire!!!
Ouistiti... Bon tant pis...
Yannic et Frédéric sont aussi de la partoche.
C'est parti! Les cavaliers s'élancent au coup de feu, suivi d'une nuée de bipèdes multicolores. Un petit tour dans la prairie, pour saluer le public(Coucou Patricia!)
Le kéké qui fait coucou entre les deux speackers, c'est...
et nous nous enfonçons dans la forêt Ambazacoise. Le début de course est plutôt cool, permettant ainsi de chauffer tranquillement le moteur. Après l'effervescence du départ, je lève tranquillement le pied pour retrouver un rythme un peu moins soutenu. 8ème kilomètre les premières vraies difficultés pointent leur nez. Ça grimpe sec, mais ça passe! Waou! A peine une heure au 10ème kil! Les limousines n en reviennent pas!
Les traversés de villages et bourgs se succèdent,
alternant avec quelques passages forestiers bienvenues. Et oui, il faut compter avec le soleil qui, au fil des heures fait grimper la température et chauffer nos diesels.
Aux alentours du 30ème km, des défaillances commencent à apparaître. Mes barres énergétiques ne passent plus. L'hydratation est difficile, la lassitude des produits est à son comble... Je gère tant bien que mal jusqu'au ravitaillement suivant dix kilomètres plus loin. C'est long... mais à la clé peut être de quoi repartir?
Le tracé quant à lui reste attractif, et les coureurs que je rattrape semblent atteints du même mal.
Enfin le stand glucides et ses dynamiques bénévoles. Et 1 et 2 et 3 coca suivi de délicieux TUC bien salés. Je récupère quelques fruits et je repars. Très vite, l'exigence du terrain et le cagnard vont me rappeler à l'ordre. Les brefs instants de recharge vont disparaître après quelques difficultés...
Plus le temps passe et plus ma forme diminue. Un sursaut de lucidité me fait stopper à quelques mètres du panneau 50KM. Je vous laisse imaginer les idées qui me passent par la tête. Je demande à un gendarme à combien de bornes se trouve le prochain ravito? 2km environs. Je redémarre et on verra là bas...
A nouveau rasades de coca, petite pause et grignotage en tous genres. Plus que 12km, je ne peux pas m arrêter là. Les sms d'encouragement crépitent, je laisse mes objectifs de chrono dans ma poche et je reprends le chemin, tantôt en courant tantôt en marchant. les deux derniers kilomètres vont être dantesques! Tout d'abords une longue côte raide suivi d une belle descente caillouteuse au centre de laquelle coule un ruisseau et pour finir, dans une ambiance de folies digne d'une arrivée du tour de France en haut de l'alpe d'huez, l'ascension des 41 marches de La Chapelle et son public en transe! E N O R M E! Même plus mal. Ça y est l'arche d'arrivée fait son apparition, je jette mes dernières forces (c'est bizarre il en reste encore!) pour franchir la ligne. Enfin! 8h44 pour venir à bout de ce parcours exigeant qui aura recalé plus d une âme.
Frédéric et Yannic terminent respectivement en 6h00 et 7h57! Ils sont balèses mes potes non?
Il ne me reste plus qu'à retrouver Olivier, qui lui a terminé en 8h01! Chauffeur, à la maison... j'ai trop mâââl

mardi 15 mai 2012

TRANSBAIE 2012

Tout a commencé le samedi 12 mai 2012 avec les retrouvailles d'une trentaine d'athlétes rambolitains sur le parking du stade! Et oui, c'est le grand jour de la sortie annuelle de mon club d'athlé. Direction Abbeville pour se préparer à la grande fête du sport en baie de Somme. Après 2h30 de route, la perception des chambres suivie d'une petite sieste, il est temps d'aller se restaurer. Menu diététique bien entendu!
Merci pour la photo F...
On est quand même en Picardie, la bière se boit comme de l'eau... bref après moults plats, des blagues à gogo (merci Président!) et une balade nocturne, il est temps d'aller au dodo...
Dimanche 13 mai, me voilà à Saint Valéry sur Somme, la tête un peu brumeuse, pour participer à la Transbaie.
Il règne une atmosphère des plus festive dans la zone de départ. Malgré les 30 minutes à attendre le coup de feu, les 7000 coureurs aglutinés s'occupent en chantant, dansant ou bien plus simplement en s'arrosant. Ils sont blagueurs ces sportifs!
C'est parti. Il me faudra encore piétiner 2 minutes avant de franchir la ligne de départ. Enfin, les jambes peuvent se dégourdir. Je slalome, pour me frayer un chemin vers l'avant de la course où l'espace est moins restreint. Durant les 4 premiers kilomètres en ville, la foule nous acclame tels les coureurs du tour de France, le palpitant monte en flèche et la foulée s'allonge. Il faut en profiter car l'entrée dans la baie va vite calmer mes ardeurs. Sable, vase, boue, vent, trous d'eau... vont m'accompagner pendant presque toute la course. Un vrai régal! Le Crotoy n'est pas encore en vu que déjà les premiers sont sur le retour. J'en profite pour encourager, les 'Rapides du club' même si certains n'ont pas l'air d'être au taquet!!!:-)))
Petit arrêt au ravito du Crotoy et, même punition, retour dans la vase par quasiment le même chemin bien piétiné... Mmmmm, ça glisse plus. Etonnamment, j'ai encore la pêche! j'allonge un poil plus (faut pas abuser non plus)pour regagner un tantinet plus rapidement la berge de Saint Valéry. Je plonge une dernière fois les mains dans la vase pour sortir de la baie et retrouver un sol plus ferme. Je lâche mes dernières forces(quoique...) dans cette dernière partie de course. 1h28 pour 17km de plaisir!
Allez hop, une petite douche au cul du tracteur,
et la photo souvenir avec le train à vapeur de la baie de Somme...
Bon ben, c'est pas tout ça, mais il est temps de rentrer...

mardi 1 mai 2012

TRAIL DU TACOT BRIARD 2012

C'est sous une pluie battante que dimanche 30 avril, j'ai pris le départ du Trail du Tacot Briard. Comme d'hab, Olivier est de la partie prêt à avaler les 30 km et quelques 500D+. J'ai aussi enrôlé Ludo, qui s'est réveillé un matin en se disant 'Tient si je faisait le marathon du médoc!', alors histoire de lui faire ressentir les sensations des kilomètres qui s'enchaînent je l'ai poussé à faire le 15km.
9h30 nous quittons la tente qui nous abritait pour rejoindre le départ quelques mètres plus loin sous des trombes d'eau, mais quand on aime le trail on y va avec le sourire!
C'est parti, quelques mètres de goudron et schpolp, splash, la gadoue nous acceuille. Premier réflexe, éviter les flaques et prendre l'herbe, mais là, même les bas cotés sont imbibés alors... en avant toute et droit devant, il est loin le temps où l'on m'interdisait de sauter dans les flaques.
Olivier freine ma fougue du premier kilomètre pour atteindre une vitesse de croisière plus raisonnable. C'est qu'il commence à me connaître le bougre! La première montée s'avale plutôt bien malgré l'accroche délicate, la descente en revanche se fera tout en glissade, entre ruissellement et sol méga glissant!
Ça promet! Une belle ligne droite aux alentours du 5ème kilomètre me permet de relancer un peu, quand soudain un nuage de coureurs me fait face. Olivier en fait parti et m'annonce que nous nous sommes égarés! demi tour à la recherche de la rubalise oubliée... Enfin la voilà, petit détours d'1.5km et reprise du parcours avec une très belle côte dont certaines parties sont quasi impraticables en courant, et ça m'arrange bien car je manque de vélocité dans ce domaine. 10h30.La pluie cesse laissant place à des bourrasques de vent.
15ème kilomètre, retour au point de départ pour le ravito de mi-course et entame de la seconde boucle. Après le réconfort, l'effort avec histoire de finir ma barre de céréale une longue montée menant à nouveau sur des terres hostiles. Les kilomètres s'accumulent moins vite que la fatigue, à 10km de l'arrivée les douleurs aux ischios s'accentuent, moi qui voulait me faire un petit trail tranquillou c'est raté. Je m'accroche à quelques coureurs et grignotte quelques places en ne succombant pas à l'envie de marcher. 'Arrivée 5km' annonce un panneau en pleine forêt. Ça sent bon! c'était sans compter sur une fin de tracé très technique avec en prime traversée de rivières et singles tout en dérapage.
Après une ultime ascension et un bon bain de boue, j'allonge ma foulée dans la descente qui mène à l'arrivée. Ça y est, j'en termine avec ce parcours rendu difficile par les intempéries. Olivier et Ludo m'accueillent tel un vainqueur. Ils sont cool les copains quand même!
Bon ben du coup, résultat pour 31,5km je mets 3h24 contre 3h13 pour Olivier. Quant à Ludo qui a bien galéré pour son premier trail de 15km, il faut dire qu'il a couru avec des chaussures de route quasi lissent (ils ont peur de rien les jeunes!!!), il termine en 2h01 et semble toujours vouloir faire son marathon. A suivre...