lundi 20 février 2012

SEMI-MARATHON DE BULLION 2012

Le choix des courses dans la région n'étant pas des plus abondant à cette époque, quoi de plus naturel que d'opter pour une valeur sûre. Le Semi Marathon de Bullion me parait être le plus indiqué: Distance adaptée aux entraînements actuels, proche de la maison et de surcroît bien fréquenté puisque voisins et membres du club de Rambouillet y participent! En ce dimanche 19 février 2012, la température est à peine au dessus de zéro, mais les 1200 coureurs de cette épreuve sont chauds comme la braise. 9h45 le coup de feu libére les furieux bipèdes avides de bitume.
Les 2 premiers kilomètres s'avalent sans peine mais très vite les jambes se font lourdes. Serai-je encore parti trop vite? 3ème kil je lutte tant que je peux, regardant s'éloigner devant moi Yannic, Sandrine, Véronique... Il faut que je me rende à l'évidence c'est pas mon jour. Je laisse le chrono de coté et me concentre sur les sensations. Je laisse filer un kilomètre histoire de changer de rythme et retrouver une vitesse plus soft. Le long faux plat vers La celle les bordes n'arrange rien. Je sais qu'au 8ème kilomètre mes enfants m'attendent, j'allonge la foulée, bombe le torse histoire de faire le beau... Oulalala il sont remontés à bloc 'allez papounet, allez papounet'. réconfort de très courte durée car la longue côte de la Villeneuve s'annonce juste derrière. Je ne lâche pas l'affaire et m'accroche à un groupe qui semble bien en forme. Je lutte mais la récompense au sommet est de taille puisque non content de trouver un ravito, je retrouve des bonnes sensations. Il est temps car je suis déjà au 11ème kilomètre. Les temps de passage s'améliorent durant la longue ligne droite menant à Clairefontaine. Le centre technique de football sonnera comme un nouveau départ pour moi. Je profite de la belle descente (14ème) pour grappiller quelques secondes et allonger ma foulée. En route vers le 16ème kilomètres et ses subsistances... 2 petits sucres et un peu d'eau pour aller au bout. Je remonte quelques coureurs à la peine, et cible des silhouettes lointaines pour me donner un objectif à rattraper. 19ème j'en remets une petite couche pour faire face au vent. 20 ème je ne réfléchi plus. Je sers les dents, j'allonge le plus possible ma foulée. Plus qu'un raidillon et c'est la descente vers l'arrivée. Ça y est l'arche est en vu, un petit sprint pour finir.Verdict : 1h38 minutes pour boucler le parcours, 293ème place et un petit de goût de manque d'entraînement...
Désormais le farniente n'a plus sa place, prochaine échéance 71km le 18 mars au Trail des Piqueurs.
Au boulot!