dimanche 31 juillet 2011

ENTRAINEMENT DANS LES VAUX DE CERNAY

Samedi 30 juillet 3h du matin le réveil sonne. EUUH mais pourquoi donc? Ah oui j avais presque oublié que la veille j 'avais décidé de faire un entraînement au petit matin. Petit déj, préparation du sac et de la poche à eau, collier fluo pour le chien et en avant. 4h30 me voilà en train de trottiner dans la forêt en direction des vaux de Cernay. Ce qu'il y a de bien la nuit avec la frontale c'est qu'on voit bien les champignons.
Pas de bol, je ne suis pas là pour ça.
Les premières côtes me rappellent l'entraînement de VMA longue de la veille. 6h la lassitude se fait sentir. Je profite du levé du jour, assis sur les hauteurs des Vaux en grignottant une barre aux amandes. Toutes les bonnes choses ont une fin, je reprends le chemin, enfin la marche. BIBI il en a plein les baskets. 30 minutes à essayer de repartir mais à chaque fois le moteur cale. Du coup je sors l'appareil.
Après ce gros coup de mou, le jus reviens et direction la maison. Une petite dernière pour la route...
7h30 fin de la sortie avec un bilan en demi teinte. Je me console en me disant que ce genre de coup de mou doit arriver aussi pendant un ultra et qu'il faut savoir le gérer. 24 bornes en 3h et un nouveau coin pour les champipi... Pas si mal en fait.
Quant à mon fidèle compagnon de footing, Marcy, elle est à peine fatiguée. Pfff. c'est vraiment trop injuste...

samedi 30 juillet 2011

TEST TECNICA DIABLO MAX 2011. AÏE AÏE AÏE...

A la recherche, en avril mai 2011, d'une paire de chaussure, avec un bon amorti pour pouvoir couvrir l'ultra GRP, j'ai fouiné sur le net et découvert la TECNICA DIABLO MAX. Des caractéristiques techniques à en faire pâlir plus d'un fabricant. Reste plus qu'à trouver le magasin qui la commercialise. Quelques clics et hop 'Le vieux Campeur'. Je les essaye dans le magasin, et là waou l'amorti est sensas! Je regarde l'étiquette et là waou c'est qu'elles sont pas données ces petites chaussures 133€! Tant pis me dis-je, le confort n'a pas de prix. Emballé c'est pesé. A peine rentré chez moi, c'est parti pour 45 min dans les bois chaussé de mes beaux souliers rouges... Ça frotte un peu, mais rien de bien grave pour une première balade. Au fil des entraînements, je prends conscience que le laçage n'est pas des plus efficace, plusieurs resserrages sont nécessaires sur les sorties longues, frottements sur les gros orteils toujours présents, petites crampes sous la voûte plantaire sont de la partie. Le doute s'installe car déjà un cumul d'entraînements d'environ 200kil et le confort tant attendu n'est pas au rendez vous. Qu'à cela ne tienne, je les mets dans ma valise et direction le trail de la Restonica, pour un test grandeur nature et surtout en montagne où d'après les avis elle devrait s'exprimer... Top départ, première grosse monté et déjà les lacets se relâchent. Serrage 1. Première grosse descente et là je sens les pieds voyager dans le chaussons. Pas bon ça. Arrêt serrage 2. 30ème kil, crampes sous les pieds serrage 3 façon musclée. Hélas l'histoire se répétera encore deux fois malgré le double noeud. Bilan après 68 km et 5000 D+ : Laçage inéficace, semelles se décollent sur l'avant, protections se décousent, toile se déchire sur le dessus, crampes sous les pieds et ampoules aux gros orteils!
EN CLAIR C'EST DE LA M... Enfin disons, pour rester politiquement correct, qu'elles ne sont pas faites pour moi.... JUGEZ PAR VOUS MEME.

jeudi 28 juillet 2011

TEST MATOS

Il vous est certainement déjà arrivé d'acheter du matériel de course à pied, et vous appercevoir après quelques sorties que le super matos acheté à prix d'or ne valait pas un clou non? Ou bien au contraire que la paire de chaussure que vous avez acquise pour quelques piècettes était une des plus performante que vous n'ayez jamais eu! C'est ce genre d'expèrience que je souhaite faire partager à travers cette rubrique. A très vite, je vous parlerai des chaussures TECNICA Diablo MAX...Juste le temps de retrouver mon appareil photo...

mardi 26 juillet 2011

RESTONICA TRAIL 2011

Comme l'an passé, j'ai participé au Restonica trail 68 km et 5000 de D+. Epreuve idéale pour tester ma forme, le matériel avant le GRP et bien entendu se faire plaisir. Corté samedi 2 juillet 2011 à 5h du matin, dans une odeur de fumigènes,130 coureurs s'élancent à l'assaut de la montagne Corse. Cette année, mon ami Olivier (dit La Rumeur) est de la partie. Il va pouvoir enfin goûter à la caillasse dont je lui parle depuis deux ans... La première ascension vous met tout de suite en jambe avec ces 1400 de dénivelé positif pour seulement 6,2km! Déjà les yeux s'émerveillent au passage de l'arche de scandulaghju.
Enfin une descente, suivi d'une piste sur quelques kilomètres.Ça fait du bien quand on connaît la suite...
Une descente très technique m'amène au ravito du refuge de la Sega 16ème km. Cette fois ci, je limite le coca.
Une rondelle de saucisson et c'est reparti pour une montée vers le lac du Ninu (1900m d'altitude) et son vert gazon sans oublier les pozzines (trous d'eau). Ça y est j'y suis km30, je suis pas trop mal, les jambes sont lourdes mais ça me semble normal après plusieurs heures de course.
La grimpette c'est bien passée, à un rythme plutôt cool. Le soleil commence à bien chauffer, je file direction le refuge de Manganu sur les traces du célèbre GR20. Les premiers signes de fatigue commencent à se faire sentir. Je sors une barre énergétique maison, prend le temps de bien l'ingérer pour récupérer un poil tout en marchant. On est pas loin de l'heure de l'apéro et j'ai une pensée pour mes camarades du club d'athlé de Rambouillet qui festoient en ce jour d'AG.  La partie à venir n'est pas des moindre, du refuge de Manganu à la brèche de Punta alle Porté (2250m) la montée est très raide et parait interminable.

Les bénévoles nous encouragent du haut de la brèche. Après 8h de course, j'arrive enfin au sommet et me délecte du spectacle offert par le paysage. Bref instant de douceur avant la descente vers les lacs superposés Capitellu et Melu.
Il ne faut pas avoir le vertige car le tracé est étroit, juste la largeur d'un pied et un fil d'acier comme seul point d'attache, sans parler des cordes de rappel pour les descentes plus qu'abruptes. Les articulations en prennent un coup.
Petit à petit le chemin devient plus humain et bientôt les apprentis touristo-montagnard en tong fond leur apparition! si si il y en a!!! Le restaurant 'chez Théo n'est donc pas loin. Comme on dit le plus dur est fait! 46ème km ce ravito est le bienvenu. Je recharge en eau, avale une soupe. Je ne traîne pas trop car quelques concurrents sont rincés et jettent l'éponge. Je file avant d'être contaminé. 6 km de descente pas trop raide ça fait du bien aux jambes, quoiqu'il me semble que je les sens de moins en moins. La dernière difficulté montre son nez au kilomètre 52. 800m de D+ pour seulement 3km et atteindre au sommet le plateau d'Alzu! Pas à pas je grimpe sans regarder vers le haut à la recherche des balises.Nous croisons sans cesse le chemin (moins raide) mais nous notre tracé est assez simple c'est tout droit, la où le dénivelé est le plus pentu! j'avoue que là je maudirai bien les organisateurs tortionnaires! A l'approche du refuge des promeneurs m'indiquent 10 minutes avant la délivrance mais après dix minutes toujours rien...AHHHHH!!! il faudra en ajouter 15 de plus pour atteindre le plateau et sa légère descente jusqu'au dernier gros ravito. Je me pose, dévore quelques quartiers d'orange, du melon, de la coppa, du fromage... Si c est pas un signe de fatigue çà, je sais pas ce que c'est! Je cède à la proposition d'un kiné m'offrant un petit massage aux cuisses. Ça fait maaal! un petit coca et c'est reparti. Plus qu'une descente qu'ils disaient! oui mais de 12km, avec petits et gros cailloux avec deux ou trois raidillons tout de même... moi qui croyait que je me sentirai mieux dans cette descente que l'an dernier ben c'est raté. Je mettrai 15 min de plus à la descendre. I N T E R M I N A B L E. L'entrée dans Corté sonne comme une délivrance, j'en oublie les douleurs, allonge ma foulée et dévale les escaliers de la citadelle pour arriver sur le cours Paoli où se dresse l'arche d'arrivée. Les applaudissements des Cortenais dynamisent les derniers mètres. La ligne d'arrivée franchie, le speaker m'interviewe telle une star...
WAOUU TROP FORT CE FINISH. En l'espace de deux minutes tous les mauvais souvenirs s'envolent. Même pas mal. 14h53 pour boucler le parcours, 56ème place sur 91 finishers et temps amélioré d'1h pile poil par rapport à l'an passé. Le coaching Thierry commencerait il à faire effet? affaire à suivre...
Olivier quant à lui, a dû abandonner à 15 km de l'arrivée suite à un problème technique. La gomme de ses chaussures neuves (30km avant l'épreuve) se sont arrachées! MERCI NIKE PEGASUS!!!
Il repart tout même avec des images et des rêves plein la tête...

EN AVANT...

Après avoir publié sur le blog des Trino Féros, j'avais le besoin de créer mon propre blog pour partager ma passion de la course à pied, déposer quelques coups de gueule, faire part de mes impressions sur tel ou tel matos, course, entrainement, etc... Bref l'envie est là, reste à trouver le temps. Allez hop, c'est parti...