Dimanche 27 mai 2012 8h30, les gendarmes contiennent les quelques 800 coureurs affamés de côtes et de terre.
Le grand trail du limousin avec ses 65km et 2200 D+, devrait en contenter plus d'un. A commencer par Olivier et moi, frais comme des gardons! Bon ça se voit pas trop sur les photos vu les tronches que l on tire!!!
C'est parti! Les cavaliers s'élancent au coup de feu, suivi d'une nuée de bipèdes multicolores. Un petit tour dans la prairie, pour saluer le public(Coucou Patricia!)
et nous nous enfonçons dans la forêt Ambazacoise. Le début de course est plutôt cool, permettant ainsi de chauffer tranquillement le moteur. Après l'effervescence du départ, je lève tranquillement le pied pour retrouver un rythme un peu moins soutenu. 8ème kilomètre les premières vraies difficultés pointent leur nez. Ça grimpe sec, mais ça passe! Waou! A peine une heure au 10ème kil! Les limousines n en reviennent pas!
Les traversés de villages et bourgs se succèdent,
alternant avec quelques passages forestiers bienvenues. Et oui, il faut compter avec le soleil qui, au fil des heures fait grimper la température et chauffer nos diesels.
Aux alentours du 30ème km, des défaillances commencent à apparaître. Mes barres énergétiques ne passent plus. L'hydratation est difficile, la lassitude des produits est à son comble... Je gère tant bien que mal jusqu'au ravitaillement suivant dix kilomètres plus loin. C'est long... mais à la clé peut être de quoi repartir?
Le tracé quant à lui reste attractif, et les coureurs que je rattrape semblent atteints du même mal.
Frédéric et Yannic terminent respectivement en 6h00 et 7h57! Ils sont balèses mes potes non?
Il ne me reste plus qu'à retrouver Olivier, qui lui a terminé en 8h01! Chauffeur, à la maison... j'ai trop mâââl
Le grand trail du limousin avec ses 65km et 2200 D+, devrait en contenter plus d'un. A commencer par Olivier et moi, frais comme des gardons! Bon ça se voit pas trop sur les photos vu les tronches que l on tire!!!
Ouistiti... Bon tant pis...
Yannic et Frédéric sont aussi de la partoche.C'est parti! Les cavaliers s'élancent au coup de feu, suivi d'une nuée de bipèdes multicolores. Un petit tour dans la prairie, pour saluer le public(Coucou Patricia!)
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Le kéké qui fait coucou entre les deux speackers, c'est... |
Les traversés de villages et bourgs se succèdent,
alternant avec quelques passages forestiers bienvenues. Et oui, il faut compter avec le soleil qui, au fil des heures fait grimper la température et chauffer nos diesels.
Aux alentours du 30ème km, des défaillances commencent à apparaître. Mes barres énergétiques ne passent plus. L'hydratation est difficile, la lassitude des produits est à son comble... Je gère tant bien que mal jusqu'au ravitaillement suivant dix kilomètres plus loin. C'est long... mais à la clé peut être de quoi repartir?
Le tracé quant à lui reste attractif, et les coureurs que je rattrape semblent atteints du même mal.
Enfin le stand glucides et ses dynamiques bénévoles. Et 1 et 2 et 3 coca suivi de délicieux TUC bien salés. Je récupère quelques fruits et je repars. Très vite, l'exigence du terrain et le cagnard vont me rappeler à l'ordre. Les brefs instants de recharge vont disparaître après quelques difficultés...
Plus le temps passe et plus ma forme diminue. Un sursaut de lucidité me fait stopper à quelques mètres du panneau 50KM. Je vous laisse imaginer les idées qui me passent par la tête. Je demande à un gendarme à combien de bornes se trouve le prochain ravito? 2km environs. Je redémarre et on verra là bas...
A nouveau rasades de coca, petite pause et grignotage en tous genres. Plus que 12km, je ne peux pas m arrêter là. Les sms d'encouragement crépitent, je laisse mes objectifs de chrono dans ma poche et je reprends le chemin, tantôt en courant tantôt en marchant. les deux derniers kilomètres vont être dantesques! Tout d'abords une longue côte raide suivi d une belle descente caillouteuse au centre de laquelle coule un ruisseau et pour finir, dans une ambiance de folies digne d'une arrivée du tour de France en haut de l'alpe d'huez, l'ascension des 41 marches de La Chapelle et son public en transe! E N O R M E! Même plus mal. Ça y est l'arche d'arrivée fait son apparition, je jette mes dernières forces (c'est bizarre il en reste encore!) pour franchir la ligne. Enfin! 8h44 pour venir à bout de ce parcours exigeant qui aura recalé plus d une âme.Frédéric et Yannic terminent respectivement en 6h00 et 7h57! Ils sont balèses mes potes non?
Il ne me reste plus qu'à retrouver Olivier, qui lui a terminé en 8h01! Chauffeur, à la maison... j'ai trop mâââl